samedi 29 octobre 2016

Astre d'or





Astre d'or


Ce soleil réussira-t-il à éclairer le journée...

Les fleurs me font toujours de l’œil quand je me promène avec la petite boîte noire.
Je ne m'en lasse pas, et vous ? 





Viendra-t-elle ce jour...

Viendra-t-elle ce jour ?


Pour clore la parution des nouvelles concoctées exclusivement pour @feminin, 
c'est donc la cinquième qui doit être mise en ligne.
Oh, elle mérite son titre " L'INCONNUE " .

Guettons, guettons...

Est-ce le déshabillage de nos bois et nos forêts, mais bientôt je mettrai en ligne une nouvelle sur un arbre. 
Coup de chance, celui-là est toujours feuillu enfin piquant.

A suivre donc,

 

jeudi 27 octobre 2016

Et de cinq...



Et de cinq...


Elle était longuement attendue.

Je viens d'avoir l'avis de réception de la cinquième nouvelle créée pour le concours @feminin.

Nous allons donc guetter " L'INCONNUE ".

Je vous indiquerai sa parution dès qu'elle sera en ligne. 

Si le cœur vous en dit vos avis sont bienvenus ici.

A très bientôt,


lundi 24 octobre 2016

Rattrapage au triple galop


Rattrapage au triple galop

Bonjour un peu mouillé, mais rien ne m'oblige à mettre le nez sous sous le nuage qui s'essore.

Le concours @feminin s'étire vers sa fin, et je viens de voir la troisième de mes nouvelles en ligne, L'AGNEAU qui porte actuellement le numéro 37 :

http://www.aufeminin.com/ecrire-aufeminin/l-agneau-s2023769.html

Pour ceux redoutant - comme moi - les affres de l'erreur informatique, je vous tuyaute.
Il y a deux façons d'y accéder rapidement.
  1. en sélectionnant l'adresse avec le bouton gauche de la souris. Elle devient surlignée en bleu. Un tableau se présente et vous propose d'accéder au site
  2. en sélectionnant l'adresse avec le bouton gauche de la souris vous faites " copier " (la manœuvre est d'appuyer sur les boutons ctrl en même temps que c) alors vous cliquer sur la fenêtre de votre navigateur et vous faites " coller(la manœuvre est d'appuyer sur les boutons ctrl en même temps que v).
Il y a sûrement plus simple mais je n'ai pas encore intégré.

Et la cerise sur le gâteau, côtoyant L'AGNEAU se trouve la quatrième intitulée " Dans ce fauteuil ".

Bonne journée,


 

samedi 22 octobre 2016

Et de deux...



Et de deux...

La seconde nouvelle courte est en ligne sur le site @feminin. Actuellement elle est située en numéro 1. 
Vous voulez son titre ? Vous avez raison, car elle peut bouger de place.

Donc je l'ai intitulée : " Il y a juste une année ".


Bonne lecture, 


http://www.aufeminin.com/ecrire-aufeminin/lui-s2011220.html

mercredi 19 octobre 2016

à l'été prochain



La terre va entrer en repos. 
Elle est encore souple, alors on peut arracher les herbes qui ne poussent pas à la bonne place au milieu des rejetons du persil.
Les rhizomes des iris sont bien gonflés, et à l'été prochain nous verrons encore la soie mauve emperlée. 
Patientons.




à l'été prochain


dimanche 16 octobre 2016

Le cousin de Mathilde - partie 6

Le cousin de Mathilde -partie 6 


     Pour en revenir à notre broderie, je suis stupéfait par les détails techniques sur les attelages des chevaux. Penser qu’à l’époque les incas ignoraient l’usage de la roue, même s’ils étaient talentueux dans d’autres domaines ; et là on remarque la complexité des systèmes employés. Les archéologues ont réussi à mettre à jour les connaissances d’alors. L’époque romane est loin d’être barbare et obscure.
Le blond normand détaille la tenue des soldats ‘ ils portent des cottes de mailles, c’est un travail de métal assez délicat ‘…
— Loin de moi l’idée de te contredire, mon bon cousin. Une étude récente des costumes guerriers nous apprend qu’il s’agit plus exactement de broignes.
Ah, mais cela ressemble à notre nom de famille !
— C’est vrai, ce vêtement a donné sûrement notre nom, tu l’as bien deviné. Le travail pour réaliser cette protection du corps était assez important, chaque écaille étant cousue sur le cuir ou le tissu ; mais le résultat était plus léger qu’une cotte, c’était avantageux pour les combattants.
J’imagine les dessinateurs parcourant le même chemin que l’armée de Guillaume pour que la reproduction soit exacte. Les monuments sont fidèles. Même les occupations quotidiennes sont riches d’enseignement sur les outils.
Le couronnement d’Harold est un moment fort de ce journal vivant. La bataille de Hastings est un morceau de bravoure aussi. On voit même le souci de représenter des arrière-plans dans certains tableaux. Symboliquement la perspective commence à travailler l’esprit des créateurs.
Arrivé au bout du rouleau c’est encore Harold, après sa trahison qui termine le récit, tragiquement, c’était prévisible.
Le cousin de Mathilde est à la fin du voyage rêvé :
— En quelques heures, je me suis approché de l’intimité de ces personnages. Merci, mon cousin, tu as tenu parole, merci. J’aurai bien fait encore du chemin le long de cette histoire. Prolonger les soixante-huit mètres, juste encore un petit bout.
Il reste devant la fin de la fresque et fouille dans sa poche :
— Me croiras-tu ? Regarde, cette photo, elle est abîmée, car elle date de mille huit cents et quelques et elle ne paie de mine. Je suis assez ému de la posséder et hanté par ce petit carton que j’ai sauvé de la chaudière dans la vieille maison de nos aïeux, au Canada. Un gros nettoyage qu’elle faisait la famille. Et je l’ai vue, cette photo de la reproduction d’un dessin ancien. Elle est un peu floue mais frappante de parenté avec l’ouvrage là sous nos yeux. Personne n’a pu me dire comment, ou par qui elle était venue dans la demeure familiale.
Mais je me plais à croire que nos ancêtres Broignart émigrés sous Louis XVI y sont pour quelque chose.
Avec le couronnement du roi Guillaume en apothéose, tu as sous les yeux ce qu’il n’est plus possible de contempler : le dernier fragment perdu de la broderie de la reine Mathilde.

FIN

vendredi 14 octobre 2016

concours @féminin : Lui



Lui


Oui, oui, oui !

Je vois enfin apparaître la première des cinq nouvelles proposées...

Lui, titre de ma nouvelle, actuellement n°7 en parution, mais cela pourra bouger avec l'ajout d'autres nouvelles.

Merci de me dire comment vous l'avez ressenti ; le vote des internautes est ouvert.
A bientôt,



 

jeudi 13 octobre 2016

Toujours rien à l'horizon...



Coucou un peu frisquet,

Oui, je serais presque, presque en boule d'attendre la parution de mes nouvelles à thème du Concours @féminin. 

Toujours rien à l'horizon. 
Alors plutôt que de ronger mon frein aux deux premières envoyées j'avais ajouté une troisième nouvelle.
Puis, encore inspirée j'avais eu l'idée d'une quatrième.
Enfin je pense finir la boucle avec une cinquième. 

Stop !

Deux semaines passées avant qu'elles soient éditées, j'arrête et me consacre à une noire histoire. 
Je découvre également l'enquête policière. Persuadée de ne jamais réussir à faire ce genre de nouvelle j'ai hésité depuis le début de l'année. Encore un défi, alors je me lance !

A bientôt,







Le cousin de Mathilde - partie 5




suite le cousin de Mathilde - partie 5


Sur une hauteur d’un demi-mètre se déroulent les événements menant à la bataille de Hastings. La matière est belle, le lin rustique a plutôt bien résisté, les couleurs sont harmonieuses.
L’œuvre pèse plusieurs centaines de kilos, elle a échappé à de nombreuses tentatives de destruction. Certains n’y voyaient qu’un vieux tissu, la Révolution française a failli lui être fatale.
C’est émouvant de déchiffrer ce livre venant du fond lointain de l’époque romane. Pas à pas il y a plus de soixante-huit mètres d’histoire détaillée à revivre. Le cousin de Mathilde est très attentif. Il découvre ce qu’il connait uniquement par des reproductions ; et il commence à lire les écritures qui parsèment les scènes :
— Le sais-tu, je me suis mis au latin quand je me suis intéressé à cette tapisserie ? Onciales, et caractères romains ; majuscules. Oui, il y a la traduction disponible, mais c’est un régal de déchiffrer l’original. La saveur me parait plus forte. La laine n’est pas noire, non. Les lettres sont brodées en bleu sombre. Les teintes de l’ensemble sont d’une fraîcheur incroyable. On les croirait juste pressées des plantes.
Il parle à mi-voix devant une solide monture de l’armée de Guillaume :
— Il est bien vigousse celui-là !
— Eh cousin que dis-tu ?
— Je trouve qu’il ressemble à vos solides chevaux, il est vigoureux.
Il s’absorbe encore dans le récit de la fresque. 
Le normand regarde avec tendresse une broderie :
— Regarde ici, la belle ville de Bayeux y figure, bien sûr.
On en oublierait les origines des habitants de Normandie, mais les drakkars sont là pour rappeler les navigateurs hardis des siècles précédents. Comme le reste les têtes de dragon sont bien stylisées sur les bateaux par les illustrateurs habiles.
     Mais il fait n’importe quoi, celui- là !
Un visiteur planté juste devant la toile gêne les cousins, il fait son cinéma et bouscule presque les deux hommes. Enfin il s’éloigne.
      Ne t’en fait pas, il est fada celui-là. Et ce n’est pas le syndrome de Stendhal, c’est un manque de respect, un jour il y a bien un fou qui a lacéré un tableau de maître…
Allons, il est temps de se replonger dans la magie de l’instant, respirer l’atmosphère des siècles passés.
Le cousin de Mathilde s’arrête devant une scène : une étoile filante ? ‘Mirant stella’ ils regardent l’étoile dit le commentaire. Non, il s’agit d’un phénomène cyclique, visible encore de nos jours. Les artistes ont représenté avec soin l’apparition de la comète de Halley, selon les calculs de certains astronomes. C’est un vrai calendrier cette pièce tissée.
     Tu sais mon cousin, dans le département elle fait encore jaser la comète. L’an dernier il y avait les deux camps l’un persuadé de la comète, l’autre non ; j’étais invité chez le président du Conseil Général et ça chauffait…

     Mais tu as des relations, Le président du Conseil ! Les congolais m’ont distrait il y a quelques années ; quand on a ce genre de connaissances ils disent qu’on est un champagné, oui ! Ils m’ont fait rêver de bulles festives, en pleine Afrique, je ne peux oublier ce mot si gai. Très imagé. 
.....
 A la fin de la semaine paraîtra la sixième et dernière partie du voyage du cousin canadien. 


mardi 11 octobre 2016

Le cousin de Mathilde -partie 4




Désolée, cette quatrième tranche de vie du Cousin de Mathilde 
était restée coincée dans les tuyaux depuis dimanche... 
Sûrement une fausse manipulation de ma part. 
Bonne lecture ! 



suite : Le cousin de Mathilde - partie 4


… 
 Après la neige, veux-tu voir le soleil avant de repartir  ?
Regarde, cette carte, je l’ai choisie il y a quelques saisons. Elle reste sous ma main quand me prend l’envie de rêver simplement de lumière. Les couleurs t’éclaboussent, tu reçois la joie du jour. 
Oui, c’est un taxi débordant de passagers qu’on voit dans de nombreux pays, à Madagascar, en Inde, en Afrique. Mais ici nous sommes en Haïti. Tu aimes les peintures sur la voiture, je te comprends elles sont vraiment pleines de gaieté ; ce véhicule est un Tap-tap.. Son nom est amusant, d’où vient-il ? Peut-être de son bruit de mécanique usée, ou de son inconfort qui est certain, je peux t’assurer. Mais dans ce tapecul princier tu crois très fort que la misère peut être troublante quand elle est brodée de l’or du soleil.
Prends la, ma carte je te la donne, car je retournerai là-bas bientôt.
Les deux cousins se préparent pour le petit voyage.
Le normand est un peu intrigué, il ne comprend pas pourquoi l’autre attache tant d’importance à cette visite.
En sortant il soupire car ils vont croiser un voisin indélicat, trop curieux. Impossible de l’ignorer maintenant. Cet homme parait insignifiant mais avec son air chafouin le cousin s’en méfie comme de la peste. Les yeux, il faut observer les yeux, le regard conditionne l’intérieur d’un être, pense-t-il.
Vite, saluer sans s’attarder avant qu’il ne pose des questions.
Le cousin de Mathilde est étrangement silencieux durant le trajet. Loin dans ses pensées, à la fois rêveur et concentré. Il touche sa poche de veste parfois.
Voilà, ils sont arrivés, ils doivent  trouver une place près de la gare de Bayeux.
La courte marche semble éveiller le visiteur.
En attendant leurs billets :
— Es-tu déjà venu voir l’ouvrage ?
— Avec ma petite-fille. Elle n’a pas dix ans mais son esprit est curieux de notre histoire.

Le cousin de Mathilde sourit, elle est de bonne souche la petite. Peut-être, plus tard pourrait-t-elle creuser encore plus qu’il n’a fait ?
Ils se trouvent enfin devant le but de ce voyage. Que doit-on ressentir quand on en a rêvé si fort et si longtemps ?
La Telle du Conquest’. La toile de la conquête. 
Selon la tradition l’ouvrage a été patiemment brodé par l’épouse de Guillaume duc de Normandie au onzième siècle. L’unique invasion réussie de l’Angleterre mérite ce témoignage grandiose. Le duc devint roi et sa femme reine.
…..

lundi 10 octobre 2016

Boule piquante





Boule piquante

IL y a plusieurs automnes je l'ai recueilli un peu frigorifié, mais très remuant : un bébé hérisson errait dans le jardin.

Grâce aux conseils du 'Sanctuaire du hérisson' il a étoffé rapidement ses 110 grammes et le printemps suivant il a pris possession de son territoire.
Vaillamment il a repeuplé notre espace vert, et il bouscule sans vergogne la coupelle du chat sous sa moustache.

Il va bientôt commencer son hibernation, alors il va dévorer pour faire sa bouée de survie.
Attendons les visites de l'an prochain. 






vendredi 7 octobre 2016

Le cousin de Mathilde - partie 3




suite : Le cousin de Mathilde - partie 3


Pour te faire plaisir, on revient à l’automobile : tu n’auras plus le coup de la panne d’essence, il est encore ton sauveur, mon dépanneur.
Les meilleures bouffes impromptues entre potes même un dimanche soir, c’est grâce à lui.
Non, ce n’est pas un ange, c’est le dépanneur.
Le lendemain, c’est le jour DU rendez-vous. Les deux cousins y seront pour tout l’après-midi.
Toc toc, une petite fille blonde comme son grand-père entre pour enfin connaître le cousin de lointaines racines.
En confiance elle raconte son livre de lecture sur les fées.  Elle lève sa frimousse vers le voyageur :
— Tu y crois toi aux fées ?
Il réfléchit puis la regarde avec sérieux :
— Des fois, je suis obligé d’y croire. Dans la poudrerie.
Mais non petite, pas de la poudre de riz. Et toi mon cousin ne pense pas à l’arsenal, pas de tonnerre, juste le silence.
Comment dire, la magie de l’instant. Tu hésites, il neigeait, cela s’est-il vraiment calmé, mon nez gèlera-t-il ?

Et quand tu ouvres la porte tu vois l’arbre orné magnifiquement, et autour tu assistes à un ballet … féérique. Un vent léger caresse la neige et disperse une subtile poussière immaculée. Elle semble retomber, puis est encore soulevée au gré du souffle libre. Dans la blanche, dans la poudre, tu rêves de l’elfe ou de la fée. Tu comprends, en ces moments on peut, on doit croire aux fées.


.....



mercredi 5 octobre 2016

Le cousin de Mathilde - partie 2

suite partie 2


Le cousin de Mathilde



Les deux hommes de mémoire font le tour des foyers éparpillés de leur famille d’émigrés.
      Il se fait tard, demain, tu ne rateras pas TON rendez-vous, je m’y engage, même la drache ne nous en détournera pas. Viens voir ta chambre en attendant.
Il ouvre la porte pour que le cousin de Mathilde pose son sac de voyage.
      Tu m’accueilles comme un prince. Mais… qu’est-ce que cette lumerotte ? Je ne suis pas un loupiot qui a peur du noir, pas besoin de veilleuse. Oui, il est tard mais tu peux aller chez le dépanneur, demande une bonne ampoule, hein pas une chandelle.
On dit le normand peu causeux, mais il ne comprend pas, et il l’avoue à son parent.
Autour de la table du dîner, le cousin de Mathilde explique.
      Alors, dans ton pays il n’y a pas de dépanneur ; mais non malheureux ce n’est pas pour l’automobile ! Dans sa petite boutique tu peux trouver ton bonheur, et il est couche-tard pour te servir. C’est pour tout, absolument tout !
      Ton cousin arrive, ton frigo est vide, tu peux faire la fête grâce au dépanneur.
Une soirée en amoureux pour le plaisir, impromptue, tu ne vas pas la rater avec le dépanneur.
Tu ne seras pas dans le noir, grâce au dépanneur même avec une cervelle de moineau : pile, ampoule, chandelle.
…..

mardi 4 octobre 2016

@feminin immobile



Voilà voilà...

Je ne compte plus les allers-retours que j'effectue pour vérifier la mise en ligne de mes deux nouvelles sur @feminin.

Rien de neuf à cette heure. Nous sommes le mardi 04 octobre 2016, il est 11 heure.

Pour la peine mon attente m'a inspiré trois autres textes. Bien sûr, je vous tiendrai au courant.
Bonne journée à toutes & tous





lundi 3 octobre 2016

Le cousin de Mathilde - partie 1


Cette nouvelle date du début de l'année, elle est donc une de mes premières. 
Le thème imposait comme cadre la Normandie. Mais le vrai défi à mes yeux de débutante était d'intégrer -subtilement si possible- dix mots issus d'horizons divers de la francophonie.

Pour le plaisir je vous donne ces mots, plusieurs sont inconnus sous notre latitude et certains, perfides sont des amis vraiment faux.

Chafouin - Champagné - Dépanneur - Dracher - Fada - Lumerotte - Poudrerie - Ristrette - 
Tap-tap - Vigousse -

°°°°°°°°°°°°°

Le cousin de Mathilde

L’homme de haute taille qui se tient devant la porte est brun et d’allure tranquille. Il doit à peine dépasser quarante printemps :
— Tu me remets ? Nous ne nous connaissons que par le papier  je suis le cousin de Mathilde.
Celui qui lui fait face est un peu plus âgé, râblé avec une légère calvitie blonde.
 Son expression, de surprise devient avenante :                             
      Je ne pensais pas te voir avant la prochaine semaine. Le cousin de Mathilde est donc le mien. Bienvenue, dans notre belle Normandie ! Mais viens, entre !
Le voyageur apprécie le fauteuil accueillant. Encore une étape dans le tour de sa famille émigrée aux quatre coins du monde
Son hôte propose la goutte pour le réchauffer.
      Ton calvados parfumé mérite que je le déguste plus tard. Si c’est possible je préfère un café serré, un ristrette dirait notre oncle suisse ; vas pour un expresso, ça revient au même ; tu vois dans mes pérégrinations j’aime garder un mot qui chante dans ma tête, c’est comme  si j'emportais un bout de la terre où j’ai dormi. Je commence à en avoir une jolie collection.
Quelle belle invention, ça ne réchauffe pas que le corps.
J’ai bien fait de redescendre ici. Je quitte le bout du bout de la France tout en haut. J’en garde la drache en tête, mon cousin. Mais non, je ne dis pas crache ou crachin.
Il a l’œil malicieux le cousin voyageur. Excuse-moi, mais tu dois absolument connaître ça. Les prés sont trop verts, les toitures propres, ici, tous les jours tu pourrais en faire usage.
Alors, le ciel n’arrêtait pas de faire vomir les gouttières. Oui, une averse qui te mouille à l’os, une drache c’est ça.

.....

dimanche 2 octobre 2016

Rien à l'horizon

Rien à l'horizon

Rien de rien, le concours de nouvelles est très long à relire et mettre en ligne nos histoires.

Je patiente en caressant les bambous. Cela fait longtemps que j'en rêvais, une pépinière en avait de fort beaux : des Nigra, Aureus, nains, et nous allons composer un rideau bruissant au vent.

Bonne fin de journée.

samedi 1 octobre 2016

Comme un bonbon





Comme un bonbon


Persistons à nous entourer de fleurs, 
même si la météo s'achemine vers l'automne humide.